Association porteurs de stimulateur ou défibrillateur cardiaque
Vous êtes est porteur d'un stimulateur ou d'un défibrillateur cardiaque et...
Vous souhaitez des informations complémentaires des aspects généraux de la vie quotidienne avec ses appareils.
Vous souhaitez changer avec d'autres patients porteurs de ce type d'appareil.
Vous pouvez des questions quant aux possibilités d'obtenir une assurance.
...
Je vous invite à consulter le site de l'APODEC (associations des porteurs de dispositifs électroniques cardiaques). C'est une source d'information fiable, adossée à nos sociétés savantes.
"Est-ce que mon appareil d'automesure est validé? "C'est une question qui revient souvent en consultation.
La première indication est de regarder s'il existe un marquage CE sur l'appareil. Il correspond à la validation européenne.
Il existe un site Internet qui a validé scientifiquement les différents appareils d'automesure tensionnelle (home) : StrideBP.org
C'est malheureusement en anglais. Néanmoins, vous trouverez ci-dessous la liste des appareils validés. La liste est régulièrement mise à jour.
Preferred devices: for Home use are upper-arm cuff devices with at least one STRIDE BP approved validation study, which was published within the last 10 years and used a recent protocol (AAMI/ESH/ISO 2018; ANSI/AAMI/ISO 2013 or 2009; ESH-IP 2010) and also automated storage of multiple readings, or mobile phone, PC or internet link connectivity enabling data transfer.
Validated devices: appareils brassard validés par Stride BP (STRIDE BP Scientific Advisory Board).
Preferred devices : appareils dont la validation est reconnue par Stride BP.
Validated upper-arm devices : appareils brassard validés par Stride BP.
Validated wrist devices : appareils poignet validés par Stride BP.
Insuffisance cardiaque : campagne nationale de l'Assurance Maladie
Vous trouverez ici des différentes sources en rapport avec la campagne nationale de sensibilisation à l'insuffisance cardiaque : campagne actuelle de l'Assurance Maladie mais aussi la page du CHU de Dijon sur la Journée de Sensibilisation à l'insuffisance cardiaque en septembre 2021.
Cette maladie touche 2,5 millions de personnes en France. La connaissez-vous?
Il s'agit d'une :
- Tachycardie : la fréquence cardiaque est rapide (= tachycardie), en tout cas trop rapide par rapport au niveau d'activité.
- Sinusale : le rythme sinusal est le rythme cardiaque normal.
- Inappropriée.
L'augmentation de la fréquence cardiaque est quasi continue sur la journée > 100/min, dépassant en moyenne 90/min sur 24 h et volontiers excessive durant les efforts physiques.
On ne retrouve pas de cause évidente susceptible de l'expliquer telle qu'un dérèglement de la thyroïde (hyperthyroïdie), une anémie, une fièvre, certains médicaments.
Pourquoi ?
Actuellement, on ne sait pas très bien les mécanismes de cette tachycardie sinusale inappropriée. On évoque une dérégulation du système neurovégétatif (partie du système nerveux qui contribue à la tonicité des vaisseaux sanguins et régule le niveau du rythme cardiaque en fonction des activités).
On ne retrouve souvent pas de cause. Néanmoins l'expérience de la pandémie à SARS-CoV-2 a montré que des infections virales pourraient parfois en être la cause (assez fréquent en post-Covid). La règle habituelle et la guérison.
Qui ?
Il s'agit d'une affection bénigne, bien que parfois très invalidante.
Elle concerne principalement le sujet jeune et plutôt les femmes.
Symptômes ?
Les patients porteurs d'une tachycardie sinusale inappropriée ressentent principalement des palpitations plus ou moins permanentes, souvent majorées à l'effort. Ils peuvent ressentir également une intolérance à l'effort impression d'être obligé de réduire son activité physique pour éviter les symptômes. Parfois des vertiges sensation de tête vide voire de début de malaise.
Les symptômes sont souvent anxiogènes et parfois très invalidants dans la vie quotidienne.
Diagnostic ?
Le diagnostic est évoqué par l'interrogatoire et la réalisation de l'électrocardiogramme en consultation.
Il est souvent nécessaire de réaliser un holter ECG pour poser le diagnostic de tachycardie sinusale inappropriée. On observe alors une tachycardie relativement permanente en journée et paraissant disproportionnée avec une activité décrite par le patient.
Traitement ?
Il faut avant tout rappeler qu'il s'agit d'une pathologie bénigne bien que parfois très gênante.
Il est essentiel de maintenir un niveau minimal d'activités physiques car la sédentarisation va s'aggraver progressivement les symptômes.
Il faut au contraire essayer d'augmenter le niveau d'activité physique principalement en durée puisque l'intensité de l'effort ne peut souvent pas être augmentée du fait des symptômes.
Des mesures de gestion du stress tels que la méditation, la cohérence cardiaque, la relaxation... peuvent être utilisés.
Il faut souvent du temps mais au fur et à mesure la situation s'améliore souvent au bout de quelques semaines ou quelques mois.
On peut également proposer un traitement par bêtabloquant pour les patients dont les symptômes sont les plus difficiles à gérer.
Le pacemaker et les appareils de la vie quotidienne
Les questions concernant la compatibilité des appareils de la vie quotidienne (ou professionnelle) avec un stimulateur cardiaque ou défibrillateur cardiaque reviennent souvent.
Ces questions sont soulevées par l'impact possible des interférences électromagnétiques générées par des appareils électriques et/ou magnétiques très divers lors de leur fonctionnement.
Il est tout à fait normal d'être prudent. Néanmoins, il ne faut pas que l'excès de prudence conduise à des restrictions trop importantes et non justifiées concernant l'utilisation des divers équipements.
Par exemple, le micro-ondes est sans danger et pourtant la désinformation est importante à ce sujet. Par contre, la plaque induction nécessite de se tenir à plus de 60 cm lors de son utilisation.
Voici un guide relativement bien fait sur la compatibilité électromagnétique des stimulateurs cardiaques ou défibrillateurs cardiaques avec les appareils de la vie quotidienne.
D'une manière générale, en contact avec le milieu médical (surtout radiologique et y compris dentaire) ou paramédical (notamment le kinésithérapeute), il faut systématiquement informer l'intervenant qui ne vous connaît pas que vous êtes porteur d'un stimulateur cardiaque ou d'un défibrillateur.
L'IRM est l'examen médical qui comporte le risque le plus important d'interférence électromagnétique. De plus, il est assez couramment réalisé aujourd'hui.
Si cet examen est impératif, il peut néanmoins être réalisé dans un grand nombre de cas en prenant des précautions très particulières (réglage de l'appareil dans un mode spéciale, surveillance pendant l'examen puis vérification et reprogrammation de l'appareil immédiatement après l'examen).
En milieu professionnel, en cas de doute persistant sur les équipements notamment en milieu industriel, il est parfois utile qu'un ingénieur de la société stimulateur cardiaque, se rendre sur place afin de vérifier si le stimulateur cardiaque a enregistré des interférences.
Nous restons à votre disposition pour plus de renseignements. Ce texte ne remplace pas un élément médical mais vous permettra d'avoir quelques informations utiles.
D'autres textes sur ce sujet devraient suivre.
Guide de compatibilité électromagnétique
Vous allez bénéficier prochainement de l'implantation d'un stimulateur cardiaque ou pacemaker.
Voici une courte vidéo très pédagogique, réalisée la société MEDUVIP, est destinée à informer les patients sur les grandes lignes de la pose d'un pacemaker.
Elle détaille tant la préparation de l'intervention, le geste lui-même (sans images "sensibles", tout le monde peut regarder) mais également les suites opératoires.
Les informations générales délivrées dans cette vidéo sont générales et peuvent différer légèrement en fonction du médecin et du centre dans lequel vous êtes pris en charge.
Bien sûr, cette vidéo ne remplace pas l'entretien avec le médecin réalisant l'intervention mais un bon complément d'information plus "visuel". Elle ne comporte pas d'images "sensibles" sur l'intervention. Tous les patients peuvent donc la regarder.
https://www.youtube.com/watch?v=E11oS_alaUE&ab_channel=ArnaudBedel
information et consentement pose pacemaker (société française de cardiologie
Statines : le point sur les effets secondaires musculaires
Nous disposons, depuis tout récemment, de nouvelles données sur les effets secondaires potentiellement attribuables aux statines.
Comme je l'ai détaillé dans un article précédent : statines (1), ces médicaments ont prouvé une efficacité sur la réduction de la mortalité et de la morbidité des patients ayant déjà eu une maladie cardiovasculaire pour un accident vasculaire cérébral, ainsi que chez des patients à haut risque de développer une telle maladie.
On a beaucoup parlé des effets secondaires de ces produits notamment au niveau musculaire.
Dans la pratique, on constate régulièrement que lorsqu'on arrête un traitement pour des douleurs musculaires, la statine n'était pas la cause des douleurs... alors qu'elle était rapidement incriminée comme responsable.
Paradoxalement, la crainte d'effets secondaires est importante chez les patients.
Cela n'est sûrement pas étranger au fait que cette famille de médicament a acquis une réputation sulfureuse liée à une désinformation menée par certains médias ainsi que par des experts auto proclamés sur internet..
Il fallait donc en savoir plus sur l'importance des effets secondaires musculaires.
C'est ce que c'est proposé de faire une publication récente dans la prestigieuse revue The Lancet a publié en août 2022 : une méta-analyse sur les effets musculaires des statines.
Une méta-analyse est un regroupement d'études pour augmenter la puissante statistique d'une comparaison (c'est à dire pour réduire au maximum l'effet du hasard dans une comparaison). Celle qui nous concerne a permis de grouper un peu plus de 154 000 patients, ce qui est considérable et permet de faciliter la mise en évidence de petites différences en limitant les fluctuations statistiques.
Certaines des études incluses dans cette méta analyse comparaient des patients recevant une statine et d'autre recevant un placebo, d'autre des patients recevant une statine à faible dose ou à forte dose.
Le principal résultat de cette étude est que plus de 90 % des troubles musculaires n'étaient pas attribuables à la statine puisqu'ils étaient autant presque présents chez les patients recevant un placebo au lieu d'une statine.Les troubles musculaires n'étaient expliqués par la statine que dans moins de 6-9% des cas selon la dose (patients prenant un dose faible ou fortes doses de statines). Les effets musculaires avérés étaient peu sévères.
La durée de traitement ne semblait pas intervenir dans la fréquence des effets secondaires. Et l'apparition d'effets plus d'un an après le début du traitement rendait improbable la responsabilité de la statine dans les effets musculaires constatés.
Il existe donc bel et bien un effet nocebo qui explique la plupart des troubles musculaires des patients sous statines : " la crainte d'un effet négatif peut conduire à la perception d'un effet négatif".
Cela avait déjà été mis en évidence par des études plus petit dont une menée par la société française de cardiologie. L'effet nocebo est l'inverse de l'effet placebo.
L'effet placebo, c'est une molécule inactive qui va avoir un effet favorable. L'effet nocebo, c'est au contraire une molécule inactive
Articles du site de l'INSERM à ce sujet : https://presse.inserm.fr/effet-placebo-effet-nocebo-aucun-effet-vraiment/44685/#:~:text=%C2%AB%20effet%20nocebo%20%C2%BB.-,On%20parle%20d'effet%20nocebo%20lorsque%20l'effet%20psychologique%20ou,effets%20d%C3%A9l%C3%A9t%C3%A8res%20pour%20l'individu.
Bref, pour certains patients, le traitement par statine sauve des vies pour un risque potentiel notamment musculaire relativement faible.... en particulier pour les patients ayant un suivi médical régulier et qui ne font pas d'automédication "sauvage" (source d'interactions et de modifications du métabolisme des médicaments).
Ci-dessous l'article scientique intégral en anglais.
métaanalyse du Lancet (en anglais)
En consultation, une question revient régulièrement : "Pourquoi on me donne un traitement pour le cholestérol alors que je n'ai pas de cholestérol?" ou encore "Selon les normes du laboratoire, je n'ai pas de cholestérol.."
Le besoin ou non d'un traitement pour le cholestérol dépend à la fois de votre taux habituel (qui peut être élevé ou non) mais aussi et surtout de la présence de certaines maladies ou facteurs de risque cardiovasculaire.
Il faut considérer 2 principales situations : la prévention primaire et la prévention secondaire.
A - Prévention primaire
Il s'agit d'éviter la survenue d'un premier accident cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral…).
1 - Personnes apparemment en bonne santé (hors diabète, insuffisance rénale, hypercholestérolémie familiale sévère qui relèvent de recommandatations spécifiques même en prévention primaire).
Il existe des scores de risque intégrant différents paramètres dont l'âge et les autres facteurs de risque.
On utilise SCORE2 (version bas risque pour la France).
Ce score détermine le risque d'accident cardiovasculaire fatal ou non fatal à 10 ans (en % de personnes décédées ou atteinte d'une maladie cardiovasculaire dans une période de 10 ans).
Entre 50 et 69 ans, le haut risque c'est un risque d'évènement cardiovasculaire supérieur à 10% à 10 ans.
Score de risque de premier accident cardiovasculaire fatal ou non à 10 ans dans la population française apparemment en bonne santé.
Les personnes diabétiques, qui ont une insuffisance rénale ou une hypercholestérolémie familiale sévère relève de recommandations spécifiques.
Le cholestérol LDL est un paramètre parmi d'autres.
Le risque de mortalité ou d'atteinte cardiovasculaire dépend également d'autres facteurs de risque (tabagisme, hypertension artérielle, âge, sexe...)
À noter que d'autres facteurs de risque ne sont pas inclus (surpoids, inactivité physique...) mais ont également un impact.
Pour le cholestérol, il existe une relation assez linéaire entre le taux de cholestérol LDL et le risque de maladie cardiovasculaire.
Néanmoins, l'association d'une hypercholestérolémie avec d'autres facteurs de risque majore nettement le risque d'événement cardiovasculaire. Ainsi, par exemple, un même taux de cholestérol expose à un risque plus élevé si l'on est fumeur et porteur d'une hypertension artérielle...
Tiré du New England Journal of Medecine. attained age : âge atteint / lifetime risk : risque la vie durant.
Par exemple, un patient de 55 ans, diabétique, hypertendu et/ou fumeur a 25 % de risque d'avoir un accident cardiovasculaire mortel ou non. L'objectif de LDL-cholestérol à atteindre sera très bas. A l'inverse, un patient de 55 ans sans problème aura un risque < 10 % d'avoir eu un accident du même type arrivé à l'âge de 80 ans.
Ainsi le calcul du score SCORE2 ou SCORE2-OP (pour les plus de 70 ans) permettra de déterminer, au cas par cas, les objectifs de LDL cholestérol en fonction de la présence d'autres facteurs de risque :
Ainsi, pour un même niveau de cholestérol, la personne pourra avoir :
- aucun traitement
- un traitement réduisant de manière modérée son LDL-cholestérol
- un traitement visant à réduire de manière importante son LDL-cholestérol.
B- Prévention secondaire
Il s'agit d'éviter la récidive d'un nouvel accident vasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, artérite des membres...)
Ces personnes sont placées d'emblée dans un groupe à haut risque.
Le LDL-cholestérol doit être fortement réduit (< 0,55 g/l idéalement) chez tous les patients.
Primary/secondary prevention : prévention primaire/secondaire. Pour un niveau de LDL-cholestérol donné, le risque est plus important en prévention secondaire que primaire. Cet effet est d'autant plus marqué pour les taux de LDL cholestérol les plus hauts (observer la divergence entre les deux courbes, d'autant plus marquée que le LDL est élevé).
C- Ce qui détermine le taux de LDL-cholestérol?
Nous savons aujourd'hui que notre LDL cholestérol est déterminé à environ 80 à 90 % par notre génétique (production principalement nocturne de cholestérol par le foie).
Inversement, le LDL cholestérol n'est déterminé qu'à 10 à 20 % maximum par notre alimentation (les plus gros pourcentage 20 %, voire un peu plus, correspondent à des personnes faisant de grosses erreurs alimentaires).
Ainsi, à moins de faire de grosses erreurs alimentaires, on ne peut espérer une réduction de plus de 20 % de son taux de LDL cholestérol par un régime seul.
Bien sûr, cela ne veut pas dire qu'il ne faut faire aucun effort alimentaire...
D- Comment baisser le taux de LDL-cholestérol ?
Dans la grande majorité des cas, il faut recourir à un traitement abaissant le LDL cholestérol.
Ce traitement peut prendre différentes formes :
- statine seule à plus ou moins forte dose ;
- association ézétimibe/statine à plus ou moins fortes doses ;
- ézétimibe seul
- anticorps anti PCSK9
L'association ézétimibe/statine est souvent prescrite d'emblée aux personnes les plus à risque (prévention secondaire ou prévention primaire chez les personnes les plus à risque).
Cette association permet aussi d'utiliser de plus faibles doses de statine si cette dernière est responsable d'effets secondaires. En effet, ces effets secondaires sont souvent dépendants de la dose utilisée.
Cette explication générale avait pour but de répondre à la question posée en début d'article : "pourquoi me donne t-on un médicament contre cholestérol alors que je n'ai pas de cholestérol selon les normes du laboratoire?"
Si votre cholestérol vous paraît normal et que vous avez un traitement (notamment une statine), c'est que votre médecin a jugé qu'il fallait vous protéger d'un accident vasculaire. Soit parce que vous en avez fait un, soit vous avez une maladie des artères ou que vous êtes à risque suffisamment élevé (par exemple diabétique à risque).
En résumé, plus le niveau de risque cardiovasculaire est haut, plus le niveau de LDL-cholestérol doit être bas ! Peu importe les "normes" du laboratoire. Dans certains cas, il faut "descendre" bas.
D'autres textes suivront pour expliquer plus en détail les objectifs de LDL cholestérol devant être atteints dans différentes situations en prévention primaire en fonction du niveau de risque cardiovasculaire et en prévention secondaire.
Recommandations (commentées) de l'OMS sur l'exercice physique
Cet article a pour but de pointer l'intérêt d'une activité physique pour tous, sujets en bonne santé mais aussi patients porteurs de pathologies chroniques.
Ce texte s'appuie assez largement sur les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la pratique d'une activité physique pour la santé.
Différents passages de ce texte de référence sont cités ; certains d'entre eux sont commentés.
Cet article rappelle brièvement :
l'intérêt pour la santé de la pratique d'une activité physique régulière.
les recommandations données pour la pratique à chaque âge de la vie (avant 18 ans, de 18 à 64 ans, au-delà de 65 ans)
et pour le cas particulier des patients porteurs d'affections chroniques.
Ce texte finit par une courte discussion sur l'arbitrage entre le volume et l'intensité de l'activité pour obtenir des bénéfices pour la santé.
Pratiquer : pour quels bénéfices?
Les bénéfices de la pratique d'une activité physique régulière sont maintenant bien établis par la littérature scientifique. Et cela, aussi bien pour des sujets sains en bonne forme que pour des personnes porteuses de maladies chroniques.
Dans le contexte actuel "d'épidémie" d'obésité et de surpoids, l'incitation à la pratique d'une activité physique va contribuer à éviter un certain nombre de pathologies chroniques et d'augmenter l'espérance de vie de ces personnes.
Chez les personnes porteuses de maladies chroniques et/ou âgées, l'activité physique régulière est bénéfique pour un certain nombre de raisons :
maintien de l'autonomie ;
amélioration de la qualité de vie et ;
souvent l'espérance de vie.
Chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires (notamment la maladie coronaire et l'insuffisance cardiaque), on observe également :
une augmentation de la qualité de vie,
une réduction des hospitalisations pour un problème coronaire ou pour insuffisance cardiaque.
souvent une augmentation de l'espérance de vie
Il faut bien le dire : bouger plus est un enjeu majeur pour chacun d'entre nous.
Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique permet :
d’améliorer la condition physique (capacité cardiorespiratoire et aptitudes musculaires) ;
d’améliorer la santé cardiométabolique (pression artérielle, dyslipidémie, glucose et résistance à l’insuline) ;
d’améliorer la santé osseuse ;
d’améliorer les résultats cognitifs (réussite scolaire et fonctions exécutives) ;
d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
de réduire l’adiposité.
Chez les adultes et les personnes âgées, l’activité physique à des niveaux plus élevés permet :
de réduire la mortalité, toutes causes confondues ;
de réduire la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires ;
de réduire l’hypertension incidente ;
de réduire le nombre de cancers incidents spécifiques à un site (cancers de la vessie, du sein, du côlon ou de l’endomètre, adénocarcinome oesophagien, cancers de l’estomac et du rein) ;
de réduire le diabète de type 2 incident ;
de prévenir les chutes ;
d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
d’améliorer la santé cognitive ;
d’améliorer le sommeil ;
d’obtenir éventuellement un meilleur niveau d’adiposité.
Ce que disent les recommandations pour la pratique
Ces recommandations sont détaillées par tranche d'âge. Une grande part des objectifs est commune (notamment pour les activités en endurance).
L'OMS recommande une durée hebdomadaire minimale d'activité physique modérée de 150 minutes mais incite à en réaliser plus (conseille une durée double).
On se souvient de recommandations de 30 minutes d'activité physique trois fois par semaine il y a quelques années. C'était notablement insuffisant… le bénéfice était assez faible.
Cela est expliqué par ce que les bénéfices de l'exercice physique augmentent à la fois avec la durée et l'intensité de la pratique.
Certains points sont soulignés pour les plus jeunes (lutte contre la sédentarité croissante) ou pour les plus âgés et/ou ayant des maladies chroniques (préservation de l'autonomie).
Les recommandations de l'OMS pour les enfants de 5 à 17 ans
Les enfants et les adolescents de 5 à 17 ans :
devraient consacrer en moyenne 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine.
Des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être pratiquées au moins 3 fois par semaine.
Le temps de sédentarité devrait être limité, en particulier le temps de loisir passé devant un écran.
Les recommandations de l'OMS pour les adultes de 18 à 64 ans
Les adultes de 18 à 64 ans :
(1) devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
(2) ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ; et
devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique quelle qu’en soit l’intensité (y compris légère) est bénéfique pour la santé ;
devraient tous s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.
(1) Pour une activité telle que la marche (surtout sur terrain plat), il faut pratiquer plus de 150 minutes soit 2,5 heures par semaine pour obtenir un effet significatif ; l'idéal étant de réaliser plus de 300 minutes soit 5 heures par semaine..
(2) Quand l'intensité de l'exercice augmente, le même effet est obtenu pour une durée de pratique inférieure. Pour éviter l'augmentation trop rapide du niveau de difficulté, il est recommandé de fractionner l'intensité de l'exercice en alternant des phases brèves d'exercice plus intenses (inférieures à quelques minutes, en étant un peu essoufflé) avec des phases de récupération de faible intensité (de durée identique ou inférieure à la phase d'exercice plus intense).
On observe alors une progression et un risque plus faible de problèmes ostéoarticulaires et cardiaques. L'augmentation de l'intensité de l'entraînement doit toujours être progressive (surtout quand on prend de l'âge et/ou on reprend une activité physique).
Les recommandations de l'OMS pour les adultes de plus de 65 ans
Les adultes de 65 ans et plus :
Les recommandations sont les mêmes que pour les adultes plus jeunes et ;
Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
Pour les personnes âgées de plus de 65 ans, il est recommandé de faire des exercices faisant travailler tous les groupes musculaires, comme de la gymnastique ou de la musculation légère par exemple afin de ralentir la fonte musculaire qui survient avec l'âge, maintenir l'autonomie et prévenir les chutes chez les plus âgés.
Les recommandations de l'OMS pour les personnes souffrant d'affections chroniques
Il est maintenant démontré que la reprise ou le maintient d'une activité physique régulière est bénéfique pour de nombreuses infections chroniques.
Les personnes porteuses d'affections chroniques, en particulier de problèmes cardiaques, doivent impérativement faire le point avec leur médecin avant d'envisager toute reprise ou toute intensification d'une activité physique.
Car, leurs problèmes de santé vont vraisemblablement conduire à une adaptation du mode d'activité physique et/ou de son intensité.
Néanmoins, cette activité physique ne sera que très rarement contre-indiquée du fait des bénéfices très largement démontrés.
L'éventuelle limitation concernera principalement le niveau d'intensité physique, certaines activités (en cas de prise d'un traitement anticoagulant par exemple).
Un avis médical reste impératif dans ce contexte.
Une vidéo très intéressante à ce sujet (intervention au Sénat du Pr François Carré, cardiologue du sport) : ICI
Les personnes souffrant d’affections chroniques (hypertension, diabète de type 2, survivants du VIH ou du cancer) :
devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé ; et
devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’une sédentarité élevée.
Faut t'il "se faire mal" pour avoir plus de bénéfices?
Il existe clairement une relation bénéfique entre le niveau d'activité physique et la réduction de la mortalité, en particulier cardiovasculaire (coronaires surtout).
Le graphique de droite montre que le risque de mortalité cardiovasculaire était abaissé de 25 % après 4 heures de course à pied par semaine, et plus encore au-delà.. Pour obtenir le même bénéfice en faisant de la marche, il faudrait réaliser environ 8 heures par semaine. Mais peut-être moins en alternant de la marche rapide avec de la marche à allure normale. Cela à voir avec le niveau de dépense calorique réalisée.
Le graphique gauche montre que la réduction de mortalité est plus importante lorsque l'exercice physique est assez soutenu. L'intensité d'effort est donc un paramètre important (mais attention de ne pas faire n'importe quoi surtout si vous êtes débutant!!).
Il ne faut surtout pas en conclure qu'il faut faire des exercices physiques intenses dès que l'on reprend une activité physique. C'est tout le contraire.
La plupart des patients de cette étude avaient repris une activité physique d'un niveau modéré leur permettant de réduire le risque de mortalité à 12 ans d'environ 30 %.
On sait également que le nombre de séances faites par semaine est important. Le risque d'accident diminue avec l'augmentation du nombre de séances hebdomadaires. Idéalement, il faut réaliser au moins 3 à 4 séances par semaine car cela réduit le risque d'accident cardiaques mais aussi ostéo-articulaires (notamment pour des efforts plus intenses).
La durée hebdomadaire doit être supérieure à 150 minutes, mais cela est vraiment un minimum. Si votre niveau d'effort est très modeste, il faudra notablement augmenter la durée d'exercice pour obtenir le même bénéfice.
Pour augmenter l'efficacité sur la santé, il est recommandé de varier l' intensité des efforts (vitesse de marche, course, vélo... et charges en musculation).
L'intensité de l'effort doit être augmentée progressivement au fil des mois de pratique. C'est très important.
Pour augmenter progressivement l'intensité des efforts, on utilise le "fractionné", "interval training" : entraînement par intervalles.
Ainsi, il est plus facile de faire des efforts plus intenses en alternant des phases d'allure rapide avec des phases d'allure plus lentes, répétées plusieurs fois de suite (5 à 10 fois) qu'en faisant un effort soutenu plus prolongé.
Par exemple :
- marche rapide durant 1 minute puis marche à allure normale durant 1 minute (5 à 10 fois).
- footing assez rapide durant 1 minute puis footing lent durant 1 minute (5 à 10 fois).
Au total :
- avant de commencer : demander l'avis à son médecin si on reprend une activité physique après 35 ans chez un homme et après 45 ans chez une femme, si on a des problèmes de santé notamment cardiaques.
- réaliser au moins 150 à 300 minutes par semaine d'exercice physique d'intensité modérée (voir plus car il y a encore des bénéfices)
- si l'exercice physique est très léger, il faudra notablement augmenter la durée (probablement le double) pour obtenir des effets similaires.
- il est intéressant de varier les allures (vitesse) et donc l'intensité de l'effort, soit en augmentant temporairement la vitesse, soit en introduisant un peu de dénivelé.
- il est intéressant de travailler la souplesse et également la force musculaire notamment lorsque l'on vieillit (perte de masse musculaire).
En conclusion
En résumé, tout le monde devrait avoir une activité physique minimale, la plus importante possible, à condition qu'elle soit adaptée à son état de santé et son âge. Les bénéfices sur la santé et le bien-être sont démontrés dès de faibles niveaux de pratique (mais ils seront assez modestes). Ils augmentent avec le niveau de pratique et son intensité.
Et il n'est jamais trop pour commencer! L'activité physique n'est pas réservée qu'aux athlètes.
Nous reviendrons dans d'autres articles sur les méthodes de (ré)entraînement pour la santé.
Un maladie plus générale qui ne concerne pas que le coeur
Aujourd'hui, les maladies cardiovasculaires représentent en France la 2e cause de mortalité juste après les cancers. Avant 2004, les maladies cardiovasculaire étaient la première cause de mortalité (le pronostic de cette maladie s'est amélioré au fil des décennies avec l'arrivée de nouveaux traitements médicamenteux ou interventionnels (stents, pontages…) mais aussi une meilleure prévention.
Néanmoins, il reste encore pas mal à faire dans le domaine de la prévention.
Causes des maladies cardiovasculaires
La structure des artères est dégradée par la formation d'athérome. Il s'agit d'une sorte de boue composée de cristaux de cholestérol et d'autres produits, plus ou moins dure (assez souvent associée à de la fibrose ou des calcifications).
Cet athérome se dépose par l'intérieur dans la paroi des artères qui s'épaissit au niveau des dépôts.
Comme le calibre du vaisseau est relativement fixe, si le dépôt est important dans une zone, cela conduit à un rétrécissement de la lumière de l'artère (là où peut s'écouler le flux sanguin) à ce niveau.
Mode d'évolution et de progression de la maladie
Mode chronique : obstruction progressive des artères par dépôt d'athérome.
En cas d'accumulation localisée importante et progressive, la lumière artérielle va se réduire de plus en plus. A ce moment , il va se produire une réduction progressive significative du flux sanguin dans la zone irrigués par cette artère.
Dans certaines situations, le déséquilibre entre l'apport de sang (et donc d'oxygène) et les besoins de l'organe ou du muscle irrigué (par cette artère à la lumière rétrécie), va conduire à une souffrance transitoire de l'organe ou du muscle. Cela survient principalement à l'effort lorsque le débit dans les artères doit augmenter pour fournir plus d'oxygène aux muscles en plein travail.
Cette souffrance se traduit habituellement par des symptômes (angine de poitrine en cas de rétrécissement coronaire, crampes dans la jambe en cas d'artérite des membres inférieurs...)
Au fur et à mesure que le rétrécissement de la lumière de l'artère devient plus sévère, des symptômes apparaissent pour des efforts de moins en moins importants car même dans ces situations un déséquilibre entre les apports et des besoins en oxygène va se produire en raison d'un débit insuffisant dans l'artère. Pour un même niveau de rétrécissement de la lumière de l'artère, les symptômes apparaissent pour des niveau d'effort similaire.
Dans certaines situations (diabète), les symptômes peuvent manquer notamment en cas d'atteinte coronaire.
Dans ce mode chronique, les manifestations cliniques apparaissent progressivement. Le traitement des patients dans ce mode chronique repose sur les médicaments et sur la modification éventuelle de l'hygiène de vie.
Mode aigu : obstruction rapide des artères par thrombose (infarctus)
Dans ce cas, l'obstruction artérielle apparaît plus rapidement en raison de la formation d'un thrombus (caillot) principalement plaquettaire.
Ce thrombus se forme quand la surface interne de l'artère est lésée. Cela survient surtout sur des artères déjà malades ayant des dépôts d'athérome. On parle principalement de rupture de plaque d'athérome.
La rupture de plaque d'athérome est souvent lié à un stress mécanique sur une paroi artérielle fragilisée. Elle est assez souvent déclenchée par un effort physique intense.
La mise à nu de ces dépôts d'athérome par lésion de la surface interne de l'artère augmente fortement le risque de formation d'un thrombus.
Parfois ce thrombus obstrue totalement la lumière de l'artère et être responsable d'une ischémie critique de la zone d'organe aux deux muscles dépendante de cette artère obstruée. Si l'artère reste totalement obstruée, une destruction des tissus dépendant de son irrigation se produit alors souvent. C'est l'infarctus du myocarde.
Voici un schéma et une video (explications en anglais, mais déjà détaillées dans le texte ci-dessus > mode muet) illustrant la rupture de plaque et la thrombose (caillot).
https://youtube.com/watch?v=flJsXOMhuK0
Dans ce cas, il faut utiliser des traitements visant à désobstruer cette artère par exemple (coronarographie en urgence compte cadre d'un infarctus "syndrome coronarien aigu ST +"
Ce thrombus peut obstruer partiellement la lumière de l'artère. Dans ce cas, il existe une souffrance partielle des tissus irrigués par cette artère. Il faut dans ce cas obtenir l'arrêt de la progression de la thrombose puis sa régression, principalement par différents traitements antiagrégants plaquettaires, des statines...
En cas de "syndrome coronarien aigu ST -", les plus courants, on réalise une coronarographie si on a la preuve qu'un infarctus même minime s'est produit (cela se traduit par une élévation de la troponine).
Dans ce mode aigu, les manifestations cliniques apparaissent assez brutalement suite à la constitution d'une thrombose artérielle plus ou moins obstructive. Le traitement repose sur une intervention médicamenteuse agressive voire l'utilisation de techniques invasives notamment la coronarographie et l'angioplastie coronaire dans le cadre des infarctus et des syndromes coronariens aigus (video ci-dessous).
https://youtube.com/watch?v=p3z9FLYijrQ
Types de maladies cardiovasculaires : une maladie qui concerne presque toutes les artères
ll existe plusieurs types de maladies cardiovasculaires :
- cardiopathie ischémique comprenant des infarctus du myocarde, syndrome coronaire aigu, syndrome coronaire chronique en cas d'atteinte des artères coronaires
- accidents vasculaires cérébraux ischémiques en cas d'atteinte des artères cérébrales ou des artères du cou irriguant le cerveau (carotides internes, artères vertébrales).
- artériopathie oblitérante des membres inférieurs en cas d'atteinte des artères des membres inférieurs.
- atteinte d'autres artères (artères rénales, artères digestives…)
Nous verrons dans d'autres articles les facteurs et situations à risque dans la maladie athéromateuse, les traitement utilisés et le mesures préventives.
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