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Automesure tensionnelle : les appareils validés

Automesure tensionnelle : les appareils validés

"Est-ce que mon appareil d'automesure est validé? "C'est une question qui revient souvent en consultation.

La première indication est de regarder s'il existe un marquage CE sur l'appareil. Il correspond à la validation européenne.

Il existe un site Internet qui a validé scientifiquement les différents appareils d'automesure tensionnelle (home) : StrideBP.org

C'est malheureusement en anglais. Néanmoins, vous trouverez ci-dessous la liste des appareils validés. La liste est régulièrement mise à jour.

Preferred devices: for Home use are upper-arm cuff devices with at least one STRIDE BP approved validation study, which was published within the last 10 years and used a recent protocol (AAMI/ESH/ISO 2018; ANSI/AAMI/ISO 2013 or 2009; ESH-IP 2010) and also automated storage of multiple readings, or mobile phone, PC or internet link connectivity enabling data transfer.

Validated devices: appareils brassard validés par Stride BP (STRIDE BP Scientific Advisory Board).

Preferred devices : appareils dont la validation est reconnue par Stride BP.

Validated upper-arm devices : appareils brassard validés par Stride BP.

Validated wrist devices : appareils poignet validés par Stride BP.

Liste des appareils validés (pdf en anglais)
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HYPERTENSION ARTÉRIELLE (1)

Hypertension artérielle : mesure, valeurs normales, enjeux

1 - Définitions : de quoi parle t'on?

Quelle est la bonne "tension artérielle", docteur ? Il est classiquement admis que la pression artérielle normale doit être inférieure à 14/9. 

En fait, on devrait dire 140/90 mmHg. Le "14/9" français est une exception culturelle parmi d'autres.

Au-delà de 140/90 mmHg (mesure au cabinet médical), on considère qu'il y a une hypertension artérielle.

On devrait parler de pression artérielle (et non de tension artérielle). De la même façon, on devrait pas parler de pression en millimètres de mercure (mmHg).

Alors il y a trois chiffres pour la systolique (premier chiffre, le plus élevé) et de chiffres pour la diastolique (2e chiffre). Par exemple, 152/87 mmHg ou 123/69 mmHg.

On s'arrête à la mesure du cabinet médical? En fait, les choses ne sont pas si simples...

2- La pression artérielle est un paramètre très variable.

La pression artérielle est un paramètre biologique qui varie beaucoup et qui est sensible aux conditions "environnementales" (stress, effort…) Elle peut varier de minute en minute.

A plus long terme, la pression artérielle augmente avec l'âge, en particulier la systolique.

Les conditions de la mesure de la pression artérielle sont primordiales de manière à bien l'estimer. 

Il est impératif de recourir à des mesures ambulatoires c'est à dire au domicile (MAPA ou automesure tensionnelle).

3 - L'objectif de pression artérielle à atteindre n'est pas le même pour tout le monde.

Tout comme les accidents de la route ne surviennent pas à partir d'une certaine vitesse, les accidents vasculaires ne surviennent pas soudainement à partir d'un seuil de pression artérielle.  La probabilité d'avoir un accident de la route dépend certes d'une vitesse excessive mais pas seulement. Elle dépend également de l'état de santé du conducteur (vue, audition, pathologie cardiaque susceptible de provoquer un malaise…) mais également d'une maladie préexistante risquant de se compliquer pour des chiffres de pression artérielle inférieure à 140/90 mmHg. Tout comme certains conducteurs vont plus facilement provoquer des accidents alors qu'ils roulent en dessous des limitations de vitesse...

Le seuil de pression artérielle peut-être différent en fonction de l'âge, de la présence de maladies cardiovasculaires ou rénales, d'un diabète...

Le seuil de pression artérielle normal peut-être revu un peu à la hausse chez les sujets âgés et fragiles car nous cherchons à limiter le risque de chute. Cela permet d'être un petit peu plus 'tolérants"... dans une certaine mesure. Il faut quand même traiter ces patients hypertendus !

Le seuil de pression artérielle est revu à la baisse en présence d'une maladie cardiovasculaire (infarctus ou accident vasculaire cérébral) d'une insuffisance rénale.

Il est également revu à la baisse quand le patient est à risque de développer une maladie cardiovasculaire (par exemple dans le diabète, insuffisance rénale). Une personne diabétique qui aurait un pression artérielle à 136/88 mmHg serait alors hypertendue et serait encore trop à risque…

En cas d'anévrisme de l'aorte, la pression artérielle systolique devra être diminuée en dessous 120 mmHg pour éviter de "mettre trop de pression sur un vaisseau dilaté".

4- Bref état de lieux : prévalence de la pression artérielle et son niveau de contrôle dans la population générale.

L'hypertension artérielle est le premier facteur de risque cardiovasculaire dans le monde. 

Elle concerne 1/3 français, sa prévalence augmente avec l'âge. Elle survient principalement après 40 ans et parfois avant.

L'hypertension artérielle est favorisée (comme le diabète) par l'augmentation de la prévalence de l'obésité dans la population générale, elle-même associée à une sédentarité croissante.

En 2022, l'hypertension artérielle reste à la fois mal diagnostiquée et mal traitée.

Cela a été encore largement démontré dans une grande étude FLAHS 2019. Vous pouvez retrouver cette étude sur le site suivant : http://www.frhta.org/dangers_de_l_hypertension_arterielle.ph C'est une mine d'informations de qualité mais c'est très dense.

5 -Les raisons d'un si mauvais contrôle de la pression artérielle.

- la pression artérielle est difficile à mesurer précisément car elle est relativement variable. Les conditions de mesure doivent être strictes (au calme, au repos.... cf automesure tensionnelle)

- un certain nombre de personnes ont un suivi médical insuffisant, donc pas de mesure régulière de la pression artérielle

- la mauvaise observance des traitements antihypertenseurs (traitement non pris ou la plupart du temps oublié)

- l'effet blouse blanche est parfois surestimé ("elle est toujours haute quand je vais voir le Docteur")

- problème associé (par exemple syndrome d'apnées du sommeil).

6 - les complications en perspectives en cas de mauvais contrôle de la pression artérielle : maladies cardiovasculaires en tout genre.

- accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques (c'est le premier facteur de risque pour ce type d'événement)

- infarctus du myocarde et maladie coronaire

- artérite des membres inférieurs

Mais aussi des :

- insuffisances rénales chroniques pouvant conduire à la dialyse.

- démences ; 

- perte de la vue par atteinte de la rétine dans les hypertensions artérielles sévères non traitées.

Bref, il faut prendre hypertension artérielle au sérieux : bien la dépister et bien la traiter pour éviter des complications.

Et pour mieux appréhender le risque cardiovasculaire, il est important d'obtenir une mesure ambulatoire d'une pression artérielle. Cela peut être obtenu soit par des automesures tensionnelles, soit par un holter tensionnel ou MAPA.

MAPA holter tensionnel

MAPA ou Holter tensionnel

MAPA ou Holter tensionnel

Présentation 

La MAPA (mesure ambulatoire de la pression artérielle) ou un holter tensionnel est un examen qui consiste à mesurer la pression artérielle pendant 24 heures. 

Elle apporte des éléments de décision à la fois diagnostique et thérapeutique...

Elle donne également dans certains cas, une évaluation plus objective de l'efficacité des traitements que la simple mesure de la pression artérielle lors d'une consultation.

Intérêt de la MAPA

Un des intérêts principaux de la MAPA est de :

- dépister l'hypertension artérielle de consultation (ou hypertension blouse blanche) correspondant à une pression artérielle élevée en consultation mais normale à domicile.

- ou confirmer une hypertension artérielle le cas échéant.

Elle permet également de dépister l'hypertension artérielle masquée qui correspond à une pression artérielle normale en consultation mais élevée à domicile.

Dans les deux cas, la prise de la pression artérielle à domicile par MAPA évalue de manière beaucoup plus fiable, la véritable pression artérielle et le risque cardiovasculaire. 

En effet, de nombreuses études ont montré que le risque vasculaire (d'accident vasculaire cérébral, d'infarctus…) est plus étroitement corrélé à la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) que sa mesure au cabinet médical.

Déroulement de l'examen

Comment cela se passe ? La MAPA (ou holter tensionnel) est à un petit appareil d'enregistrement portés soit la ceinture soit en bandoulière, relié à un brassard mis en place autour du bras. Il est recommandé de pratiquer les activités quotidiennes habituelles en notant les horaires de ses activités. Il n'est pas possible de retirer le brassard durant les 24 heures.

Il est très important de garder le bras immobile à chaque fois que le brassard gonfle. La prise de la pression artérielle (toutes les de 15 minutes la journée et toutes les 30 minutes la nuit).

L'enregistrement garde en mémoire les différentes mesures de la pression artérielle.

Le traitement en cours ne doit pas être arrêté.

Retour du matériel

Le matériel doit être rapporté au terme des 24 heures à l'accueil du cabinet par le patient lui-même ou par toute autre personne de son choix.

Le lendemain, le matériel est retiré par vos soins en veillant bien à éteindre l'appareil en poussant le bouton noir sur le zéro avant de retirer le brassard. Sinon le gonflage à vide répété détruit régulièrement les brassards. Merci par avance.

Envoi des résultats

Le résultat sera rendu au médecin ayant demandé l'examen (et systématiquement au médecin traitant).

Une copie sera envoyée à votre adresse électronique personnelle si vous le souhaitez. C'est aussi pratique pour l'envoi d'ordonnances..

Quelques informations sur les envois de documents : ici (page "envois comptes rendus" dans le menu "les consultations").

Dr Marina Rabec

Et si vous avez oublié votre journal de bord? Vous pouvez le télécharger ici. MAPA holter tensionnel
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Automesure tensionnelle

Automesure tensionnelle - mesure ambulatoire de la pression artérielle

L'importance de la précision des mesures

Si vous voulez accéder directement à la méthodologie d'automesure tensionnelle, allez directement à la section 5- de cet article. Les premières sections donnent des explications sur l'utilité de la mesure ambulatoire de la pression artérielle notamment par automesure tensionnelle. Vous trouverez également des explications détaillées sur ce paramètre biologique de la pression artérielle et son lien avec le risque d'avoir des maladies cardiovasculaires dans cet article.

1- la variation de la pression artérielle

La pression artérielle est un paramètre biologique relativement variable (chez une même personne normotendue ou hypertendue). La pression artérielle évolue tout au long de la journée (avec des hausses et des baisses selon les activité, c'est normal). La pression artérielle augmente : à l'effort (notamment les efforts contre résistance, par exemple lever de charge lourde, poussée d'objet très lourds...), à l'occasion d'un stress, d'une douleur, d'émotion forte... Elle augmente également lors de la prise de certains médicaments : anti-inflammatoires, corticoïdes, vasoconstricteurs nasaux... et d'autres. La pression artérielle baisse : au repos et durant le sommeil (normalement), un petit peu et transitoirement après un effort physique prolongé (d'où l'intérêt de l'exercice physique chez le sujet hypertendu...) Elle baisse également lors de la prise de certains médicaments : antihypertenseur bien sûr, mais aussi parfois avec les médicaments pour la prostate, pour la maladie de Parkinson, pour l'insuffisance cardiaque.. Cette variabilité de la pression artérielle peut également se constater à quelques minutes d'intervalle. Par exemple, à la consultation, la pression artérielle peut être élevée au départ du fait de l'absence de repos et/ou d'un certain stress, puis baisser plus ou moins au bout de quelques minutes.

2- impact du niveau de pression artérielle sur le risque de complications (AVC, infarctus..)

Nous savons aujourd'hui que les mesures ambulatoires (= en dehors du cabinet médical) sont les plus précises pour évaluer la niveau de la pression artérielle (réduction ou élimination de l'effet blouse blanche)... Par ailleurs, ce sont les mesures ambulatoires  automesure tensionnelle pendant au moins 3 jours et Holter tensionnel ou MAPA) qui donnent le meilleur reflet du risque lié à une pression artérielle élevée. Cela a été démontré dans de nombreuses études : c'est la pression artérielle moyenne (ou charge tensionnelle) qui a un impact pronostic le plus important. Il est plus délétère d'avoir une pression artérielle systolique moyenne à 155 mmHg (avec maximale à 160 mmHg) que d'avoir une pression artérielle moyenne à 145 mmHg avec des valeurs maximales très transitoires à 170 voire 180 mmHg

3- la mesure de la pression artérielle : comment la mesurer ?

La pression artérielle se mesure au calme après quelques minutes de repos. Comme la pression artérielle est variable, il faut recueillir de plusieurs mesures (en situation de repos, les différentes valeurs mesurées doivent être très proches- sinon attention aux erreurs de mesures). Une fois les mesures recueillies, il faut faire la moyenne pour obtenir l'idée la plus précise de ce qu'est la pression artérielle moyenne. Sa valeur normale est de < 140/90 mmHg au cabinet (objectif parfois moindre dans certaines pathologies). Malheureusement, au cabinet, la pression artérielle est assez souvent faussée, principalement par le stress de la consultation et le nombre limité de mesures. Pour les méthodes de mesure ambulatoire (réalisées à domicile) de la pression artérielle (Notamment en automesure tensionnelle ou Holter tensionnel), la valeur moyenne normale doit être < 135/85 mmHg. Vous l'avez compris, les mesures ambulatoires (réalisées sans présence d'un professionnel de santé) sont plus fiables, notamment si votre pression artérielle est assez variable ou que vous êtes de nature anxieuse.

4- les types de mesure ambulatoire de la pression artérielle

a - l'automesure tensionnelle (automesure de la pression artérielle)

Les mesures de la pression artérielle sont réalisées par le patient à son domicile selon une méthodologie précise. Il s'agit de réaliser trois mesures le matin et le soir durant 3 à 5 jours en éliminant les valeurs extrêmes probablement en rapport avec des erreurs. Les valeurs mesurées sont reportés dans un tableau (cf plus bas dans l'article). La répétition des mesures de la pression artérielle permet une évaluation plus précise de la charge en pression artérielle en éliminant les conditions potentiellement stressantes de la mesure au cabinet médical. Il faut faire la moyenne de l'ensemble des valeurs mesurées. La valeur moyenne normale doit être < 135/85 mmHg.

b- le Holter tensionnel (MAPA ou Holter TA)

Dans ce cas, la prise des mesures est automatique (en général toutes les 15 minutes la journée et les 30 minutes la nuit). Le logiciel de l'interprétation trace de la courbe des 24 heures ainsi que les moyennes, l'évolution et la variabilité de la tension. La valeur moyenne normale doit être < 130/80 mmHg.

5- comment faire une bonne automesure tensionnelle ?

Les mesures sont à réaliser pendant au moins 3 jours, idéalement 5.

On demande au patient de recueillir 3 mesures le matin qui doivent être concordantes entre elles (c'est-à-dire par que les chiffres doivent être similaires, 144, 138, 139 par exemple). Sinon, en cas prend des mesures supplémentaires jusqu'à en obtenir 3 similaires que l'on note (155, 144, 138, 139/ ici on enlève le 155 et on garde le reste).

On répète l'opération le soir puis le matin et le soir des 2 jours suivants au minimum ou les 4 jours suivants (mesures sur 3 et 5 jours respectivement).

On note l'ensemble des mesures dans un tableau en mmHg par exemple une pression artérielle à 14,5/9 est en fait 145/90 mmHg (peut être même 144/91... on note tous les chiffres de la systolique (maximum) et de la diastolique (minimum).

Les valeurs sont notées dans un tableau (cf image ci-dessous).

Lorsque le tableau de mesure sur 3 jours (ou 5) est complet, on réalise la moyenne de l'ensemble des mesures.

La valeur moyenne normale doit être < 135/85 mmHg.

automesure tensionnelle dr salvé dr rabec Télécharger/imprimer le tableau "relevé d'automesures tensionnelles sur 3 à 5 jours"

6- quelques liens utiles sur l'automesure

Vidéo du Pr Girerd qui explique le principe de l'automesure de la pression artérielle et son intérêt : [embed class="is-loading"]https://www.youtube.com/watch?v=UIMqQWEyDRo&ab_channel=Girodmedical[/embed] Courte vidéo montrant la mise en place du brassard et la prise de tension : [embed class="is-loading"]https://www.youtube.com/watch?v=eSDj337WBtU&ab_channel=CHLLuxembourg[/embed]

Calcul en ligne de la moyenne des mesures issues de l'automesure tensionnelle sur le site Hy-Results

https://hy-result.com/fr/mes-mesures/

En espérant que cet article aura répondu à vos questions concernant la mesure ambulatoire de la pression artérielle notamment en automesure de la pression artérielle à domicile.
recommandation consommation de sel

Recommandations sur la consommation de sel

Comment diminuer la consommation de sel

Sel  : consommation réelle et recommandations actuelles

Aujourd'hui, la consommation de sel en France est d’environ 8 g/jour. Parfois, la consommation est nettement plus importante (12-15 g/j voire plus).

Les recommandations en la matière préconisent une consommation de sel limitée à 6 g/jour. Surtout pour un patient hypertendu ou insuffisant cardiaque... L'OMS parle même de 5 g/j.

On recommande une diminution de la consommation de sel et des produits salés pour améliorer le contrôle de la pression artérielle (chez l'hypertendu) et éviter les oedèmes pulmonaire ou des membres inférieurs (chez l'insuffisant cardiaque).

Le sel est naturellement présent dans la plupart des aliments... Alors, même avec de bonnes intentions, on peut vite sous-estimer sa consommation.

On peut calculer la consommation de sel quotidienne à partir du contenu de sodium éliminé dans les urines sur 24 heures. Cela est rarement fait en pratique en cardiologie, un peu plus souvent en néphrologie. 

Les aliments les plus riches en sel sont :

- la charcuterie : terrines, foie gras, viande, poissons fumés, jambon, saucisses ; 

- les plats cuisinés : pizzas, quiches, choucroute, cassoulet, potage déshydraté et plats préparés surgelés (sauf les légumes surgelés non préparés)

- les fromages particulièrement riches en sel : roquefort, bleu, mimolette, feta, comté, parmegiano. Privilégier la consommation des yaourts et du fromage blanc.

- les condiments : la moutarde, la mayonnaise du commerce, les bouillons, le concentré de tomates, cornichons, ketchup ;

- les conserves surtout de poisson, viandes, légumes ;

- Produits de la mer : crustacés coquillages, plats préparés à base de poisson ;

- boissons salées : l’eau Vichy Célestin, Saint-Yorre, Badoit, Quezac. Jus de tomate.

- biscuits  apéritifs, chips, cacahouètes, olives.

- pain en général mais surtout les biscottes, viennoiseries, pâtisseries, pain de mie, pains aux noix, aux olives aux lardons…

- beurre salé ou  beurre demi-sel.

 

En pratique pour réduire la consommation de sel

- limiter le sel et les bouillons cubes lors de la cuisson et ne resaler pas à table ;

- privilégier les épices, aromates et herbes aromatiques ;

- n’utilisez pas de sel de régime (très riche en potassium) ;

- attention aux appellations « sel de Guérande », « sel de céleri » ; il s’agit toujours de sel...

- privilégier les produits frais ou surgelés non cuisinés, limiter les conserves.

- privilégier les fromages frais, fromage blanc et limiter la consommation de fromage.

- si vous consommez de l’eau gazeuse, préférez la Salvetat, San Pellegrino ou Perrier.

- lisez les étiquettes de vos produits courants pour connaître leur teneur en sel.

- si vous êtes invité ou si vous allez au restaurant, évitez l’accumulation de plusieurs aliments riches en sel, évitez de consommer d’autres aliments riches en sel au cours de la journée.